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Une meilleure efficacité énergétique dans le traitement de l’eau
Partie d’une installation de piscine avec un filtre Bi-Flow.

Une meilleure efficacité énergétique dans le traitement de l’eau

Évoluer dans une eau claire et fraîche avec un équilibre hydrique sain est une nécessité pour tout nageur. En tant que constructeur de piscines, vous êtes responsable de la qualité de l’eau et de la sécurité des utilisateurs. Piscine Design a rencontré Lennart Dokter, chef de projet spécialisé dans le traitement de l’eau chez Hellebrekers. Il nous présente les aspects à prendre en considération. 

Pour obtenir – et conserver – une eau de piscine saine et sûre, il est nécessaire de procéder à un contrôle et à un nettoyage constants. Lennart Dokter, chef de projet chez Hellebrekers, nous explique en quoi cela consiste.

Hellebrekers est une entreprise d’installation polyvalente basée aux Pays-Bas, une référence à l’échelle internationale en matière d’automatisation industrielle et d’installations de piscines. Spécialisée dans les systèmes de traitement de l’eau, les systèmes de climatisation et les technologies écoénergétiques, la division « water & ­leisure » offre des solutions pour les piscines, les centres de bien-être, les loisirs et les (méga)yachts.

« Chaque secteur a des besoins spécifiques. Pensez aux mégayachts où nous installons trois, quatre ou cinq piscines, ou à l’environnement exigeant d’un centre de bien-être. Chez Hellebrekers, nous avons de quoi répondre à ces demandes ciblées », affirme Lennart Dokter.

La filtration et la circulation de l’eau

Pour obtenir une qualité de l’eau optimale, la méthode de filtration privilégiée dépend fortement de la piscine et du nombre de visiteurs.

« Les filtres à tambour sont particulièrement intéressants », confirme Lennart Dokter. « Ceux-ci effectuent une préfiltration des grosses impuretés insolubles dans l’eau. Cela facilite la tâche des filtres à sable en aval du processus de traitement de l’eau. L’utilisation d’un filtre à tambour permet, entre autres, de réaliser des économies substantielles sur la consommation d’eau et d’énergie. En outre, la préfiltration au moyen de filtres à tambour permet de prolonger la durée de vie des filtres à sable, ces derniers restant davantage propres et nécessitant un nettoyage moins fréquent. »

Une bonne circulation est la base d’un traitement efficace de l’eau dans les piscines. L’écoulement de l’eau est essentiel pour le processus de traitement. En outre, la circulation permet une meilleure répartition des désinfectants dans l’eau de baignade, qui se réchauffe également plus rapidement. « En matière de circulation, il s’agit de créer le moins de résistance possible dans les tuyaux. Cela rend la tuyauterie plus efficace sur le plan énergétique. »

L’investissement dans des installations à haut rendement est rentable à long terme.

La désinfection

La désinfection est évidemment un élément indispensable pour un traitement équilibré de l’eau. Les algues, les bactéries et les micro-organismes pathogènes présents dans l’eau sont alors éliminés, et l’eau a l’aspect clair. 

« Il existe plusieurs méthodes afin de procéder efficacement à la désinfection de l’eau », explique Lennart Dokter. « La plus connue est la désinfection chimique avec du chlore. La chloration s’effectue soit par le biais d’une pompe doseuse qui ajoute du chlore à l’eau de la piscine, soit en utilisant des pastilles de chlore, surtout dans les petites piscines. »

Une autre méthode de désinfection fréquente est l’électrolyse au sel. Dans une cuve, une solution saline est séparée en sodium et en chlorure à l’aide de la technologie membranaire. Le chlore est ensuite pompé dans l’eau de la piscine comme désinfectant. « Cela présente un avantage écologique : le chlore nécessaire étant produit sur place, cela permet de réaliser des économies de stockage et de transport. »

Actuellement, le meilleur moyen de désinfecter l’eau d’une piscine est la lumière UV. Le rayonnement sur l’eau neutralise les bactéries, virus et autres micro-organismes, empêchant leur multiplication. Il décompose également le chlore combiné dans la piscine. 

« À l’heure actuelle, le chlore reste obligatoire, et la désinfection par UV s’effectue uniquement dans le local technique, pas dans le bassin. À l’avenir, nous allons devoir réduire considérablement l’utilisation de produits chimiques, raison pour laquelle cette technologie prend de l’ampleur. Grâce à la désinfection par rayonnement UV et à l’ultrafiltration, Hellebrekers construit actuellement sa première piscine couverte sans chlore. Nous connaissions d’ores et déjà les principes des étangs de baignade et autres, mais une installation sans chlore dans une piscine couverte publique est un système tout à fait innovant. »

La durabilité en tant qu’investissement

Globalement, la recherche de solutions écoénergétiques est la dernière tendance dans le domaine du traitement des eaux de baignade. 

Lennart Dokter : « Actuellement, nous constatons que l’écologie est un aspect parfois plus important que les coûts de construction et de gestion. Chez Hellebrekers, nous concluons de plus en plus d’accords dans le cadre desquels nous nous engageons à assurer l’entretien des installations de piscine que nous construisons pendant une période de 30 ans. Dans certains cas, ceux-ci comprennent également des garanties sur la consommation d’énergie. Les regards se tournent de plus en plus vers l’avenir. Il s’agit donc d’investir dans des installations à haut rendement en vue de réduire les coûts à terme. »

Réaliser des économies d’eau

Il n’y a pas que sur les coûts de l’énergie que l’on peut réaliser des économies : on cherche également de plus en plus à récupérer l’eau. 

« Dans de nombreuses piscines, des quantités inutiles d’eau de rinçage, utilisée pour nettoyer les filtres, sont déversées dans les égouts », explique Lennart Dokter. « Grâce à l’UFRO, on purifie et on utilise 70 % de l’eau de rinçage pour remplir la piscine. Tous ces éléments mis bout à bout font une énorme différence dans votre consommation. »

Lorsqu’un filtre de piscine sale est nettoyé, cela dégage également de la chaleur. « Nous atteignons désormais un rendement de 100 % avec la récupération de la chaleur. L’eau froide de remplissage atteint une température d’environ 10 degrés Celsius. Celle-ci est chauffée à la bonne température pour une eau de baignade grâce à un système de récupération de la chaleur. Les eaux usées provenant du rinçage des filtres sont utilisées comme source de chauffage. La boucle est bouclée. » 

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